L’Université de Montréal lance la plus grande campagne philanthropique de son histoire
Au moment où le monde s’inquiète des changements climatiques, de la croissance des inégalités sociales, de la cohabitation humains-machines, de la polarisation politique ou de l’émergence de nouvelles maladies, l’Université de Montréal lance L’heure est brave, la campagne philanthropique la plus ambitieuse de son histoire. Plutôt que d’être découragée par les mauvaises nouvelles qui inondent jour après jour les fils d’actualité, l’Université voit là une occasion de s’engager activement dans la recherche de solutions.
«Un milliard de dollars, c’est l’objectif que se donne l’Université de Montréal pour cette grande opération philanthropique. C’est du jamais vu pour une université francophone ici, au Québec, comme ailleurs. Mais c’est une somme qui est à la hauteur des ambitions que nous avons pour l’un des plus grands établissements universitaires du monde. Nous avons l’expertise de recherche, nous avons les idées. Tout ce qu’il nous manque, ce sont les moyens de les réaliser», a déclaré le recteur de l’UdeM, Daniel Jutras.
La campagne L’heure est brave entre aujourd’hui dans sa phase publique, mais la phase «silencieuse» bat son plein depuis quelque temps déjà et a permis d’atteindre 60 % de l’objectif double d’un milliard de dollars et de 200 000 gestes d’engagement des personnes diplômées de l’Université. Cette phase a donc été porteuse de succès: on pense notamment au plus gros don jamais reçu au Canada pour la recherche fondamentale, soit 159 M$ de la Fondation Courtois, au don de 40 M$ de la Fondation Chopin-Péladeau et de Québecor pour le soutien à l’entrepreneuriat ou encore à celui du Dr Robert Bissonnette, qui a remis 6 M$ pour la création d’un centre pour la recherche en dermatologie, ou du Dr Sadok Besrour destiné à renforcer les capacités éducatives en Tunisie.
L’activité de lancement a aussi été l’occasion d’annoncer deux nouveaux dons. En effet, le chancelier, Frantz Saintellemy, et sa conjointe, la femme d’affaire Vickie Joseph, feront un don destiné à soutenir l’innovation pédagogique au moyen des nouvelles technologies, favorisant ainsi une meilleure accessibilité aux études supérieures. Et Julien BriseBois, directeur du Lightning de Tampa Bay et diplômé de l’UdeM, fera également un don. Une partie de celui-ci servira à créer des bourses, entre autres, à la maîtrise en recherche sur le leadership en contexte organisationnel de l’École de relations industrielles de la Faculté des arts et des sciences. Tandis que l’autre partie sera versée à la clinique juridique de l’UdeM et permettra aux étudiantes et étudiants de la Faculté de droit d’offrir un service d’accompagnement juridique aux fondateurs de jeunes entreprises. Ce don s’ajoute à un don qu’il avait fait en 2020 à l’équipe de hockey féminin des Carabins.
Les dons recueillis durant la campagne permettront à l’UdeM de rehausser l’expérience des étudiantes et des étudiants par le développement de leur plein potentiel. L’Université veut aussi créer, découvrir et innover pour servir le bien commun tout en contribuant à la santé de la planète, des humains et des animaux et en favorisant l’épanouissement des communautés. Quatre grandes priorités, quatre piliers fondateurs pour assoir cette campagne d’envergure et qui sont autant d’occasions de faire progresser la société.
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